Edito

La contestation monte et elle se retrouve sur le net. Ici c'est la colère qui monte. Les citoyens réunis ont dépassé l'impression de délaissement de la république ou encore de désertification du territoire : tout cela se voit, les écoles sont menacées, les hôpitaux se font de plus en plus rares, les tournées des postiers sont de plus en plus longues... Forcément des usines ferment, les commerces végètent, les habitants doivent quitter un territoire qu'ils aiment pourtant et tout le monde conteste.
Nous nous sommes réunis une première fois, un petit nombre, nous avons discuté et décidé de nous réunir une deuxième fois, et puis le nombre de participants s'est étoffé. Nous nous apercevons que notre territoire n'est pas le seul touché, n'est pas le seul à se révolter.
Chaque habitant est lié à l'autre : LIBERTE FRATERNITE EGALITE
SOLIDARITE

mercredi 4 mars 2009

Fermeture de poste et mutation

"Les organisations syndicales unanimes appellent tous les personnels à ne pas s’en laisser conter. Sous couvert d’information, le ministère mène une offensive de grande envergure contre les droits des personnels et le paritarisme qui les garantit". Nous l'annoncions le 2 mars. Les fédérations syndicales (CGT Educ’action, SGEN-CFDT, SE-UNSA, SNALC-CSEN, SNCL-FAEN, SNETAA-EIL, SN FO LC, SUD Education, SNEP-FSU, SNES-FSU, SNUEP-FSU) ont réagi le 3 mars à la diffusion directe par le ministère des décisions de mutation avant la réunion des commissions paritaires"
Les syndicats dénoncent une rupture du paritarisme
. "Ce qui est en cause aujourd’hui est l’existence de règles transparentes, connues de tous, applicables à tous et la capacité pour les élus du personnel de s’assurer de leur respect. Le ministre tente d’y substituer une gestion opaque, « à la tête du client », qui ne peut que conduire à de graves injustices".
Mais ce que reprochent les syndicats
est bien plus grave que quelques erreurs. A leurs yeux, le nouveau dispositif participe d'une révolution libérale. Il vise à court-circuiter les syndicats et à les marginaliser alors même que leur rôle était essentiel dans les mutations. Les syndicats signalent d'ailleurs dès maintenant la sous information des élus du personnel. Mardi 3 mars, il n'était pas possible de recueillir le point de vue du ministère sur ce sujet.

Extrait du cafepedagogique.net

La situation se dégrade de jours en jours. Les attaques fusent de toutes parts. Les pouvoirs publics organisent petit à petit la casse de l'éducation nationale.
"Dans tous les quartiers dans toutes les régions, un même droit à l'éducation"...
En effet, qui veut aller zone rurale ou en zone urbaine défavorisée, le combat des quartiers et des campagnes est le même. SOLIDARITÉ.

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